Alors que l’Inde effectuait sa première séance d’entraînement à part entière depuis son arrivée à Colombo mardi, Mohammed Shami semblait calme. Après une séance de football au stade R Premadasa un soir où le soleil brillait pour la première fois au cours des trois derniers jours, il a suivi les étapes, lorsque le reste des quilleurs était engagé dans une séance sur le terrain.
Faire un retour en équipe nationale après une brève pause, qui l’a vu sauter la tournée des Antilles et même les trois matchs T20I en Irlande, les quatre matchs restants de la Coupe d’Asie et les trois matchs ODI contre l’Australie plus tard en le mois, c’est tout ce dont Shami a besoin pour retrouver son rythme. Quilleur rythmique dans le passé, il a montré une tendance à atteindre son apogée au fur et à mesure que la saison avance.
Il vaut la peine d’y consacrer du temps car les compétences qu’il apporte sont uniques. Il est peut-être le meilleur utilisateur du ballon court dans l’équipe, il fait glisser et sauter le ballon et maîtrise parfaitement l’utilisation du ballon lourd. Il pourrait être aussi rapide que Jasprit Bumrah, peut déchirer le yorker et a également développé une balle sournoise plus lente, avec une moyenne de 26 et un meilleur taux de frappe de 27,9) que Bumrah (31,4).
Il apporte une riche expérience en Coupe du monde (31 guichets en onze matchs, soit près de trois scalps par match, pour une moyenne de 15). Bhuvneshwar Kumar ne faisant plus partie des plans, Shami, qui est capable de frapper tôt avec son mouvement de couture, était le nouveau lanceur de balle dont l’Inde avait besoin. Même dans les ODI où deux nouvelles balles sont utilisées, il est capable de trouver un élan inversé.
Rares sont ceux qui, comme lui, pourraient changer le cours d’un match en un seul sort. Pour une équipe qui fait tout ce qu’elle peut pour remettre deux de ses batteurs de retour – Shreyas Iyer et KL Rahul – dans le rythme, la même largesse sera également accordée à Shami, un véritable vainqueur du match. De plus, Bumrah vient de revenir d’une blessure et retrouve toujours son rythme et sa précision. Ce serait une recette pour un désastre si l’Inde se dirigeait vers la Coupe du Monde avec deux de ses quilleurs les plus titrés et les plus expérimentés, pas au rythme optimal.