Drame aérien en Russie : un avion s’écrase près de Tynda avec plus de 40 passagers

Drame aérien en Russie : un avion s’écrase près de Tynda avec plus de 40 passagers

Crash d’un Antonov-24 près de Tynda : l’émotion gagne l’Est russe.

Le jeudi 24 juillet, un Antonov-24 d’Angara Airlines s’est écrasé dans une zone montagneuse près de Tynda, dans la région de l’Amour. L’avion effectuait un vol intérieur entre Blagovechtchensk et Tynda. Au moins 49 personnes se trouvaient à bord, dont plusieurs enfants.

Lors d’une seconde tentative d’atterrissage, le contact radio s’est interrompu brusquement. Peu après, l’avion a disparu des radars. Les autorités russes ont immédiatement lancé une opération de recherche. Un appareil de Rosaviatsia a survolé la zone pour tenter de localiser l’épave.

Après plusieurs heures de recherches, les équipes de secours ont finalement retrouvé l’avion.Le fuselage, en feu, gisait à flanc de montagne, à seulement 16 kilomètres de l’aéroport. Les pompiers ont sécurisé les lieux pendant que le ministère des Situations d’urgence coordonnait les premières opérations.

L’aéroport a ouvert une cellule de soutien psychologique pour accueillir les proches.Les images de la carcasse carbonisée ont rapidement circulé. Elles témoignent de la violence du choc. À Tynda, la population s’est rassemblée en silence près de l’aéroport, bouleversée par le drame.

Une enquête centrée sur l’équipage et les conditions météo

Le parquet des transports de la région affirme que les équipes n’ont signalé aucun problème technique avant l’impact. L’équipage n’a pas répondu à un dernier point de contrôle situé à quelques kilomètres de la piste. Cette absence de communication, juste avant l’atterrissage, soulève de nombreuses questions.

La météo au moment des faits était difficile. Brouillard épais et visibilité réduite pourraient avoir contribué au crash. Une collision avec une colline mal identifiée reste une hypothèse crédible.

Par ailleurs, les enquêteurs considèrent également qu’une erreur de pilotage pourrait, à ce stade, expliquer l’accident. Dans le même temps, les équipes techniques s’organisent pour extraire les boîtes noires dans les plus brefs délais. Grâce à ces enregistrements, les spécialistes espèrent clarifier avec précision les circonstances du drame.

Les ingénieurs ont construit l’Antonov-24 en cause dans les années 1970. Les autorités ont prolongé son certificat de navigabilité jusqu’en 2036. Pourtant, il n’est pas vierge d’incidents. Depuis 2018, plusieurs problèmes ont été répertoriés par l’agence fédérale russe du transport aérien.

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Le bilan humain reste incertain. Le gouverneur parle de 49 passagers, dont cinq enfants. D’autres sources évoquent 46 personnes, dont six membres d’équipage. Aucune confirmation officielle n’a encore été communiquée. Les secours poursuivent les recherches dans l’espoir de retrouver des survivants.

Ce crash réveille les inquiétudes sur l’état de la flotte aérienne régionale. Dans cette partie reculée de la Russie, les liaisons aériennes restent cruciales.

Les appareils vieillissants et les conditions climatiques souvent extrêmes augmentent considérablement les risques à chaque vol. Face à cette situation, la population exprime une inquiétude croissante.
Dans ce contexte difficile, l’attente se prolonge pour les familles, déjà éprouvées par l’incertitude. En parallèle, les autorités insistent sur l’urgence de comprendre ce qui a conduit à cette tragédie, afin d’éviter qu’un tel drame ne se reproduise.