Hervé Mangeant, ancien militaire domicilié dans le Gard, vit depuis 2021 avec une jambe en moins. Son quotidien a basculé après l’injection du vaccin contre le Covid-19. Convaincu que ce produit a provoqué une thrombose sévère, il entame aujourd’hui une procédure judiciaire contre AstraZeneca.
En mars 2021, alors que la France vit encore au rythme des confinements, Hervé prend une décision simple : se faire vacciner. Il habite avec sa mère et souhaite se protéger. Le vaccin AstraZeneca lui est administré.
Quelques jours plus tard, son corps commence à envoyer des signaux inquiétants. Le bout de ses orteils devient blanc. Une douleur sourde s’installe. Rapidement, marcher devient un supplice.
Un matin, la douleur atteint un point de non-retour. Hervé ne peut plus poser le pied par terre. Il fonce aux urgences de l’hôpital d’Avignon. Le verdict tombe sans détour : thrombose avancée. Les médecins n’ont qu’une solution. Ils doivent lui amputer la jambe.
À lireIvanka Trump partage un moment émouvant entre son fils et Donald TrumpLes examens sanguins révèlent un taux de plaquettes dramatiquement bas. Selon l’équipe médicale, six jours de plus et Hervé ne serait plus là pour en parler.
Une vie bouleversée, un combat engagé
Après l’amputation, les difficultés s’enchaînent. Hervé perd son emploi. Le diagnostic d’inaptitude tombe vite. Marcher, conduire, aimer… Tout devient plus compliqué. La prothèse, le réapprentissage de gestes simples, l’adaptation psychologique : rien ne lui est épargné. Même sa vie sentimentale se brise face à l’épreuve.
Face à ce drame, Hervé refuse de se taire. Il cherche des réponses, demande des comptes. Persuadé que le vaccin a provoqué cette thrombose, il lance une action en justice contre AstraZeneca.
Son objectif est clair : faire reconnaître un lien entre l’injection et son amputation. Il veut aussi alerter l’opinion et défendre les victimes d’effets indésirables graves.
Ce dossier relance un débat sensible. Depuis le début de la pandémie, certains effets secondaires des vaccins ont fait polémique. La thrombose figure parmi les plus graves, bien qu’elle reste très rare. Hervé, lui, se bat pour que son cas ne soit pas oublié. Il veut obtenir réparation, mais aussi justice.
Dans cette bataille, il n’est pas seul. Des avocats spécialisés en santé publique l’accompagnent. Des associations de patients suivent son cas de près. Le géant AstraZeneca, de son côté, dément toute responsabilité. La justice tranchera.
À lireTragédie sur la N124 à Dému : un camion en flammes, le conducteur a perdu la vieEn attendant, Hervé avance. Un pas après l’autre. Avec courage et détermination. Malgré la douleur, malgré les obstacles. Il refuse de devenir une simple statistique. Pour lui, cette lutte va bien au-delà de son propre cas. Elle porte la voix de ceux qui ont perdu quelque chose après avoir voulu se protéger.