Le 14 juillet 2025, à Haguenau, une collision brutale a bouleversé la vie de plusieurs personnes. Il est environ 5 heures du matin lorsqu’un jeune homme de 21 ans, sortant de discothèque, prend le volant. Le taux d’alcool dans son sang atteint 1,32 gramme. Quelques minutes plus tard, il percute de plein fouet une conductrice de 40 ans, en route vers l’hôpital où elle travaille.
Le choc est violent. La victime reste coincée dans sa voiture. Son bassin est fracturé. Les secours arrivent rapidement et parviennent à la libérer. Elle reste hospitalisée, hors de danger, mais affaiblie. Sa récupération sera longue.
Le plus troublant survient après la collision. Le conducteur ne cherche ni à fuir ni à secourir. Il s’assoit simplement dans la voiture accidentée, aux côtés de la victime… et s’endort. Ce comportement laisse les pompiers, comme les témoins, sous le choc. Interrogé plus tard, il affirme ne se souvenir de rien. Son avocat parle d’un garçon réservé, incapable de gérer l’urgence.
Face à la justice, il ne manifeste aucun remords. Aucune parole pour la victime. Aucun regret exprimé.
Une décision de justice pour marquer les esprits
Le mercredi 16 juillet, le tribunal correctionnel de Strasbourg statue. Le jeune homme écope de douze mois de prison. Six mois seront purgés à domicile sous bracelet électronique. Les six autres sont assortis d’un sursis. Le but : punir, mais aussi encadrer.
Cette affaire rappelle une réalité trop souvent ignorée : conduire après avoir bu met des vies en danger. Chaque année, l’alcool au volant cause des milliers de drames sur les routes françaises. Les juges veulent désormais agir avec fermeté.
À lireTrignac : un homme de 70 ans décède dans un violent accident sur la D213Le cas de Haguenau illustre l’impact durable de ces comportements. Une femme doit aujourd’hui se reconstruire, tandis qu’un jeune homme de 21 ans commence à peine à mesurer la portée de ses actes.
L’accident aurait pu être évité. Mais l’inaction du conducteur après le choc, son absence totale de réaction, ajoute une dimension troublante. Ni l’adrénaline ni la panique ne semblent avoir eu d’effet sur lui. Juste le sommeil. Absurde. Incompréhensible.
À travers ce jugement, la justice veut dissuader d’autres excès similaires. Boire et conduire reste une combinaison tragique. Un moment d’insouciance peut détruire des vies entières. Ce rappel brutal, en plein été, mérite qu’on s’y attarde.
