Mon mari avait une odeur étrange qui m’intriguait depuis quelques jours. Inquiète, je l’ai encouragé à consulter un médecin. Après des examens approfondis, le diagnostic a révélé une infection rare. Cette nouvelle nous a laissé sans voix. Heureusement, avec le traitement approprié, il a pu se rétablir rapidement.
Mon mari a accepté sans se plaindre. Et j’ai décidé de l’accompagner. Pour le soutenir. Et pour m’inquiéter un peu, aussi.Le changement a commencé doucement. D’abord, un parfum un peu fort. Puis, une odeur de plus en plus tenace. Impossible à ignorer. Mon mari, pourtant si soigné d’habitude, dégageait une senteur franchement insupportable.
Une fois à la clinique, nous avons attendu quelques minutes. Le médecin est venu nous chercher, puis a demandé à voir mon mari seul. J’ai attendu dans le couloir, un peu nerveuse. Cinq minutes plus tard, le médecin est ressorti… le visage rouge. Il m’a regardée, puis a tenté de rester sérieux. Sans succès.
“Madame, venez voir par vous-même”, a-t-il lâché, en retenant à peine un fou rire.
Je suis entrée dans la salle, déconcertée. Et là, mon mari m’a regardée, gêné, presque amusé.
“Chérie… je crois que tu dois voir ça par toi-même…”
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Il a plongé la main dans sa veste. Lentement. Comme un magicien au début d’un numéro. Puis il a sorti… un petit sac en plastique, presque vidé. À l’intérieur : des morceaux d’ail. Oui, de l’ail. En tranches. Bien mariné. En fait, il en avait glissé dans toutes ses poches. Et il en gardait aussi dans son sac de sport, dans la voiture… même sous l’oreiller.
Je n’en croyais pas mes yeux.
Le médecin, lui, n’arrivait plus à se retenir. Il riait franchement. Mon mari, un peu penaud, m’a expliqué la scène.
J’ai lu sur Internet que l’ail éloigne les mauvaises énergies, alors j’ai décidé de l’essayer. Je ne pensais pas qu’il imprégnerait mes vêtements aussi profondément…Oui, l’odeur venait de là. Pas d’un problème de santé. Juste… une expérimentation ratée. L’ail, bien trop présent, avait envahi son corps, ses habits, sa peau. Chaque pore diffusait ce parfum piquant.
Le médecin a confirmé que tout allait bien côté santé. Mais il a gentiment conseillé d’arrêter les rituels maison. Et surtout, de jeter l’ail.
Sur le chemin du retour, nous avons éclaté de rire. Cette histoire aurait pu mal tourner. Mais elle restera l’un de nos meilleurs souvenirs. Aujourd’hui encore, dès qu’on sent de l’ail dans une sauce, on échange un regard complice. Et on rit.
