Le sud de la France traverse une situation alarmante. Depuis le jeudi 17 juillet, un incendie d’une violence inhabituelle ravage la végétation autour de Martigues, dans les Bouches-du-Rhône. Plus de 200 hectares sont déjà partis en fumée. Et la situation reste critique.
Dès l’aube, les renforts aériens ont repris leur mission. Bombardiers d’eau et Dash 8 survolent la zone. Leur objectif : ralentir la progression des flammes. Le vent complique considérablement leur tâche. Il souffle fort et change régulièrement de direction. Cela accélère la propagation du feu et rend les interventions au sol plus dangereuses.
Sur le terrain, 973 pompiers sont à pied d’œuvre. Ils bénéficient de l’appui de 320 véhicules d’intervention. L’opération a légèrement blessé deux pompiers.
Heureusement, les secours n’ont signalé aucune victime civile pour l’instant.
Les quartiers de Saint-Julien et des Ventrons restent sous confinement. Les autorités ont décidé de maintenir cette consigne, le temps que la situation se stabilise. L’objectif : éviter tout risque inutile pour les riverains. Des patrouilles surveillent en continu les zones sensibles. Le risque de reprise reste élevé, notamment sur les lisières.
Les secours travaillent dans des conditions extrêmes. La chaleur, le vent et la topographie compliquent chaque action. Malgré tout, les équipes gardent le cap. Leur objectif : circonscrire les flammes avant qu’elles ne menacent d’autres zones habitées.
En Bretagne, la situation se stabilise après des heures de lutte
Pendant que Martigues lutte contre un brasier incontrôlé, la Bretagne reprend son souffle. En Ille-et-Vilaine, le feu qui a ravagé 120 hectares de la forêt de Brocéliande ne progresse plus. Ce matin, la préfecture a confirmé que l’incendie est désormais fixé.
À lireTragédie sur la N124 à Dému : un camion en flammes, le conducteur a perdu la vieLe feu s’était déclaré jeudi après-midi. Les conditions météo ont rapidement aggravé la situation. Sols secs, vent soutenu, végétation inflammable : tous les ingrédients étaient réunis pour une propagation rapide. Les secours n’ont pas tardé à réagir.
Près de 270 pompiers et 65 véhicules ont été mobilisés.
Même si elles ont maîtrisé le feu, elles considèrent que le risque de reprise reste présent.
La saison est particulièrement tendue pour les services de secours. Partout en France, les départs de feu se multiplient. La sécheresse et les températures élevées accentuent les risques. Dans ce contexte, la réactivité des pompiers reste capitale.
À Martigues comme en Bretagne, les hommes et les femmes sur le front du feu ne ménagent aucun effort. Leur engagement limite les dégâts et sauve des vies. Le combat contre les incendies continue. Et chaque heure gagnée permet de protéger un peu plus le territoire.