Le 17 avril 2025, un nouveau drame a frappé la ville de Soacha, près de Bogotá. Laura Milena Jiménez Marín, 21 ans, a été sauvagement agressée dans son appartement situé dans le quartier de San Mateo. Selon les premiers éléments, son compagnon, Brandon Stiven Hernández Niño, l’a frappée avec une violence inouïe, laissant son corps et son avenir brisés.
Ce soir-là, le jeune homme l’aurait rouée de coups au visage, à la tête, aux jambes. Résultat : un traumatisme crânien sévère, des contusions multiples et une paralysie sur un côté du corps.
Hospitalisée à Bogotá, la victime se trouve toujours dans un état critique. Les médecins tentent de stabiliser ses fonctions vitales. Le cerveau a gonflé. Des neurones ont été détruits. La souffrance est immense, autant physique que psychologique.
Face à la gravité des blessures, l’agresseur présumé a pris la fuite, abandonnant Laura à son sort. Il aurait simulé un appel aux secours avant de disparaître. Son père a finalement transporté la jeune femme à l’hôpital. Depuis, les forces de l’ordre mènent une chasse intensive pour retrouver le suspect. Les jours passent, mais aucune arrestation n’a encore été annoncée.
Des violences passées restées sans suite
Cette attaque ne surgit pas de nulle part. D’après Paola Marín, la mère de la victime, Brandon Stiven avait déjà levé la main sur sa fille. Les preuves existent : photos, vidéos, et même une plainte officielle déposée par Laura après une première agression. Pourtant, malgré une arrestation, l’homme avait été relâché sans justification précise.
La tragédie du 17 avril met une nouvelle fois en lumière un échec du système judiciaire. Trop souvent, les plaintes pour violences conjugales restent sans effet concret. Des femmes dénoncent. Elles montrent les marques. Elles alertent. Et malgré cela, le danger persiste.
À lireDe la richesse au désespoir : le destin brisé d’une femme en quête de bonheurAujourd’hui, Laura Milena se bat pour rester en vie, pendant que son agresseur court toujours. La douleur de la famille grandit chaque jour, nourrie par l’injustice et la peur. Ce cas s’ajoute à une longue liste de violences faites aux femmes, dont certaines auraient pu être évitées si les alertes avaient été prises au sérieux dès le départ.
Face à ce drame, la mobilisation citoyenne grandit. Des voix s’élèvent pour réclamer des actions immédiates. La population exige des mesures plus fermes, une réponse rapide, et surtout, une protection réelle pour toutes celles qui vivent sous la menace. Car tant que les agresseurs resteront impunis, d’autres vies risquent de basculer.
