Les chats sont des compagnons apaisants. Leur présence dans le lit semble réconfortante, voire bénéfique pour le sommeil. Pourtant, une habitude aussi anodine que partager son oreiller avec son félin peut cacher une menace sérieuse. Au-delà des poils ou des allergies, un danger bien plus inquiétant pourrait se glisser dans votre quotidien.
La maladie de la griffure du chat : une infection à ne pas sous-estimer
Dormir avec un chat augmente les chances de contracter une infection appelée la maladie des griffes du chat, ou bartonellose. Cette pathologie, causée par une bactérie présente dans la salive et les griffures des félins, peut entraîner de lourds symptômes chez l’humain.
Même si le chat ne présente aucun signe de maladie, il peut être porteur de cette bactérie. Une simple morsure légère ou un léchage sur une petite plaie suffit à transmettre l’infection. Les enfants et les personnes au système immunitaire affaibli y sont particulièrement vulnérables.
Les premiers signes apparaissent généralement quelques jours après le contact : fièvre, fatigue, gonflement des ganglions, douleurs articulaires. Dans certains cas, des complications graves touchent le foie, les yeux ou même le cœur. L’infection reste rare, mais les conséquences peuvent être sévères, surtout si le diagnostic tarde.
Pourquoi le lit devient un terrain propice à la contamination
La nuit, les risques augmentent. Le chat peut griffer par jeu ou par surprise, surtout s’il se réveille brusquement. De plus, les chats d’extérieur ramènent parfois des puces, vecteurs directs de la bactérie. Ces parasites se développent facilement sur les draps, les couvertures et même sur le matelas.
Un autre point souvent ignoré : le léchage. De nombreux chats lèchent leurs propriétaires pendant leur sommeil. Si une microcoupure est présente sur la peau, le danger devient réel. Les bactéries pénètrent alors plus facilement, sans que la personne ne s’en rende compte immédiatement.
À lireTrois signes astrologiques confrontés à de lourdes épreuves en août 2025Les personnes allergiques ou asthmatiques peuvent aussi subir une aggravation de leurs symptômes, sans forcément établir le lien avec la présence nocturne du chat. Poils, squames et poussières s’accumulent dans la literie, rendant l’environnement plus irritant.
Adopter les bons réflexes sans renoncer à son compagnon
Dormir avec son chat n’est pas interdit, mais quelques précautions permettent de limiter les risques. Nettoyer régulièrement la literie, utiliser des antiparasitaires adaptés et éviter les contacts directs avec les zones sensibles (visage, plaies) sont des gestes simples, mais efficaces.
Mieux vaut également consulter un vétérinaire au moindre doute : comportement inhabituel, griffures fréquentes, fièvre inexpliquée chez le maître. Une prise de sang peut rapidement détecter la bactérie chez l’animal. En cas de symptômes chez l’humain, une consultation médicale s’impose sans attendre.
La cohabitation avec un chat peut rester harmonieuse et bénéfique, à condition de ne pas négliger certains signaux. Le confort du lit partagé ne doit jamais l’emporter sur la prudence.